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2011 - 5 et 6 février en Corrèze
Participants : Philippe, Rachida, Sébastien et Franck
Nous devions partir à 5... Nous ne serons que 4 : Julien est coincé
chez lui, faut qu'il travaille !!!
Nous partons vers 19 h 30 de Sainte Geneviève pour arriver à Lissac sur Couze à
0 h 30.
5 février : Igue des Jonquilles
Direction la forêt de Noaille pour descendre dans... Une bouche d'égout perdu dans les bois ! Rachida entame
l'équipement vers 12 h. 2 heures plus tard, nous touchons le fond des quelques 50 mètres de puits. Après une petite pause
déjeuner, nous prenons la direction de la rivière. Nous la remontons jusqu'au siphon amont. Sur le retour,
nous irons visiter une autre branche de la rivière coincée entre 2 siphons. Ce sera l'occasion de vérifier les
compétences d'escalade en traversée (au dessus des gours) Ainsi, un plouf caractéristique de quelqu'un qui perd
subitement ses accroches à la paroi nous signalera la mise à l'eau de Philippe. Cette jolie partie aquatique
nous permet d'accéder à une autre branche bien taillée et concrétionnée (multitude de mini gours). Nous ressortons
du trou de nuit vers 20 h après 7 à 8 heures passés sous terre selon les individus.
6 février : Perte de la Couze
Il fait beau, mais il fait froid ! Une fois sur le parking, nous tardons à nous habiller : il faut remettre les
affaires mouillées de la veille... Seb garde la motivation, nous sommes donc contraints de le suivre.
Le début de la cavité est peu engageant, d'abord rampant puis quatre pattes dans l'eau boueuse, nous atteignons
la rivière à proportion humaine. Nous suivons le courant sur quelques centaines de mètres d'un parcours sympathique.
La suite est un peu plus labyrinthique : nous choisissons les boyaux au plus évident en marquant notre chemin de kairns
à chaque carrefour. La roche est délitée, les passages souvent à quatre pattes : nos genoux en garderons quelques traces...
Nous débouchons enfin dans la rivière qui justifie nos prouesses. Elle continu sur quelques centaines de mètres,
puis continue en galerie fossile sur un demi kilomètre.
Demi tour, rebelote pour les genoux, marche dans l'eau puis ramping dans la boue avant de ressortir au soleil.
Il est 14 h30, et après 3h30 passés sous terre, nous pouvons profiter du soleil qui a bien chauffé l'atmosphère.
Y a plus qu'à laver le matos, laver le gite, manger et rentrer...