Menu principal:
> bilan sorties > 2004
2004
- Week end du 20 au 23 mai dans les Causses
Participants :
Eric, Fred, Jean-Louis, Julien
Mercredi soir
JL, Eric et Julien rejoignent Fred au péage de Vierzon sortie 6. JL laisse sa chère voiture et on s’entasse dans la
voiture à Fred pour partir dans les Causses. On arrive sur les coups de 3H20 du matin, on tombe sur quatre spéléos des
clubs de Spéléo Club Paris et Etudes et Exploration des Gouffres et Carrières.
On se couche vers 4 heures avec le réveil à 8H30
Jeudi
Lever 9H – 9H30
On prévoit de faire Lavanou à la place de Corgnes et au cours du petit déj, on décide de faire finalement la Barelle.
La météo avait prédit de la neige et c’est par un soleil magnifique que nous nous garons sur un parking très venté,
il caille. Vers midi, on s’équipe et on file au trou pour pique-niquer. C’est Eric qui équipe, Fred le suit, puis JL et
enfin Julien.
L’entrée du gouffre est vraiment extra, elle est en forme d’amphithéâtre grec, image donnée par Fred le soir
du compte rendu, trop pauvre poétiquement à son goût, et dont la photo se trouve sur la couverture du topoguide. La suite
est très belle également, le premier puit est très érodé et fait bien apparaître les strates de la première couche
calcaire en forme de briques inégales dont je ne connais plus le nom. Le second est également joli ayant été bien
lissé par le passage de l’eau. On arrive ensuite à un passage bas ou l’on croise une chauve-souris bien pensante.
JL et Julien arrive à la M.C du P33 et Fred nous demande de repartir au 2ème puit car ils ont oublié les amarrages
dans le kit.
Eric équipe le P33 et remarque que sa corde frotte à une dizaine de mètres du sol. Fred descend à son tour et
repère des spits pour éviter le frottement, mais ceux-ci sont tous morts, il rejoint Eric au sol. Julien commence à
descendre et repère un A.N, il demande sangle et mousqueton, mise en place de la déviation, mais finalement JL du haut
et Julien du bas remarque que c’est pire. JL arrive et tout le monde est en bas.
Eric et JL vont voir chacun leur tour dans le laminoir étroit s’en trop s’aventurer qui serait à priori bouché
par des remblais de cailloux.
La remontée commence par Eric qui remonte avec un kit vide qu’il n’aurait pas dû descendre (JL) tout en bas, puis
Fred, julien et JL qui déséquipe suivent.
A la sortie du P33, on cherche le kit pour ranger la corde, il est avec Eric sûrement pas loin de la sortie à présent…
On sort sous le soleil par un temps froid pour rentrer au gîte à 5H30.
TPST4 heures.
On fait les kits pour l’Aven des Cabanelles et on bouffe des spaghettis bolognaises.
Il est 21 heures mais qu’est ce qu’on fout maintenant. Cet horaire n’est par normal
Vendredi
Réveil 8H, lever 8H20, la grosse patate!
On passe à la boulangerie de la Malène qui ouvre à 10H, pas de chance, la boulangère ouvre vers 10H20. On part pour
l’Aven de Cabanelles à Drigas.
Quelques difficultés pour trouver le bon parking, petite marche sur le plateau du Causses, JL se renseigne auprès
d’un local qui connaît la cavité, son père ayant perdu un bœuf à l’époque (rassurez vous, il n’y est plus, ils l’ont
remonté pour le bouffer.
Un casse-croûte est vite avalé et Julien et Fred laisse la voiture à 12H pour se diriger vers l’entrée du gouffre.
La première partie est équipée de trois échelles en fixes, on arrive à un gros tuyau de 80 cm de diamètre qu’il faut
équiper, c’est Julien qui s’en charge. Sortie du tuyau, on se trouve dans un passage bas de plafond à plusieurs niveaux et
Julien cafouille un peu pour trouver la meilleure voie à équiper. Une fois fait, on débouche sur le premier puit dont
la déviation qui suit est carrément ambiance grand écart au dessus du vide, on attrape le spit à bout de bras, et si on
se rèche on fini le nez explosé contre la paroi d’en face.
Plusieurs ressauts et petits puits défilent et la suite est trouvée par hasard effectivement, il manque 3m de corde
pour arriver en bas d’un puit et Julien demande de lui donner du mou. C’est lors de cette pause que sa vessie le presse
fortement et trouve un renfoncement sur la droite là où il s’est arrêté. Petit pendule pour se poser dans le renfoncement
et le MAVC est enlevé mais ça a bien l’air de continuer par là. Tans pis, il faudra pisser plus loin, à côté d’une corde
en fixe (que Fred remontera au retour sur frottement, on y reviendra).
La suite est évidente et on croise une chauve-souris, peut être celle de la veille qui trouvait les Barelles trop
bruyante pour sa méditation.
Un passage étroit et une escalade sont passés. Une succession de ressauts et puits sont franchis et Julien, à 3
ressauts de la fin commence à plus voir clair, il passe le relais à Fred qui nous fait des beaux nœuds chaises doubles.
JL suit, Eric aussi et Julien…s’accorde une pause. C’est d’ailleurs à partir de cet endroit que la grotte devient de
plus en plus belle, les parois étant toutes calcifiées et concrétionnées.
Tout le monde arrive en bas du dernier puit avant le passage du «malheur des gros» et le passage comme son nom l’indique
est très étroit. JL s’y engage suivi d’Eric. Julien enlève une partie de son équipement et va voir. Il a vu et va chercher
son sandwich. Fred, en partie allégé, va voir à son tour et s’y prend mal (à cause de son croll) et revient en arrière
et trouve l’idée du sandwich satisfaisante. Julien remonte, suivi d’Eric, de Fred. C’est JL qui déséquipe.
La remontée se passe tranquillement pour les deux premiers et moins bien pour les deux derniers. En effet, Fred
emprunte involontairement la corde en fixe et râle parce que les autres ont pas dû remettre la déviation et JL râle
également parce qu’il avait demandé qu’on lui laisse une gourde en bas de la dernière corde (de 110m). Au bout de 20
minutes, ils se rendent compte que ce n’est pas la bonne corde et font machine arrière et trouve sur leur chemin gourde
et déviation…
Julien et Eric sortent à 22H et Fred et Jean Louis à 11H15.
Bilan
TPST10 heures
L’aven des Cabanelles est une chouette sortie et la suite après le passage du malheur des gros a l’air splendide.
La première dev est vraiment sympa à installer et à enlever.
Julien a parfois du mal à voir les spits collés devant son nez.
0 blessés et 0 morts.
Un vent et un froid pas permis en sortant de la cavité (-1°C).
Samedi
Fred attendait la sonnerie pour se lever mais n’entendant rien arriver se lève. Julien pensait que JL avait mis
son réveil et inversement. Fred réveille tout le monde à 9H15.
On vide les kits de la veille et trions le matos. On part pour la grotte du Coutal qui est une grotte horizontale
avec un ressaut et un puit à l’entrée.
La boulangerie des Vignes est fermée, direction la Malène pour le pain, JL rentre dans le trou après un sandwich
pour équiper vers 13H le ressaut, la MC et le puit.
Puis ensuite s’enchaîne succession de passages bas, étroitures, passages très lacérés où ne manquent jamais de
s’accrocher tout ce qui dépasse.
Autant dire que ça râle et ça chafouine de plus belle pendant une heure. On est boueux de la tête au pied (description
topo «galerie étroite sinueuse et boueuse amène à la chatière du vent», je l’invente pas).
Julien et Fred veulent faire demi-tour. Fred est plein de volonté et nous pousse à continuer, la suite étant des
galeries et c’est joli
Bim, presque direct, nouveau passages bas où on s’accroche partout. On arrive à un gours qui peut se chunter par
une étroiture. Fred est déjà passé. Eric passe à son tour l’étroiture et se mouille dans le gour. JL et Julien veulent
faire demi-tour mais Fred assure qu’on est pas obligé de se mouiller et qu’après, il y a des galeries et c’est joli.
Julien s’engage et se coince comme une M… dans l’étroiture, il se hisse (nerveusement) et fait le tour et se trempe
jusqu’au genoux (voûte mouillante), il rejoint Fred (qui s’était mouillé) et dire que c’est quoi cette grotte P… on
va être trempé quand on ressort par temps antartical. JL passe à priori sans encombre et rejoint Fred pour lui dire
que lui il va nous attendre là, il est fatigué.
On boit un coup et tout le monde repart.
La suite est une succession d’escalades, de désescalades et de galerie fossiles et c’est effectivement très joli.
Les escalades sont attrayantes alors que les prises ne sont vraiment pas sûres, on a tous eu le droit à des frayeurs
On passe rapidement la partie paumatoire et on arrive enfin à la salle blanche dont les parois et le sol donne son
nom. Fred et Julien pousse jusqu’à la salle rouge grâce à une corde en fixe. On repart vers 19H. Le retour est beaucoup
moins évident que l’aller puisque dans un premier temps, on se paye un tour pour rien et deuxièmement, personne ne se
rappelle être passé en faisant des acrobaties au-dessus d’un gours dont Fred a apprécié la température de l’eau
malencontreusement.
Tout le monde passe par le gour aquatique en évitant l’étroiture, Julien à ce moment en dernière position demande
qu’on lui prenne son kit pour passer la voûte mouillante et se retrouve sans kit pour la remontée étroite et gadouilleuse
(Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeesnote de l’auteur). Fred déséquipe et tout le monde est dehors à 21H30.
Dehors, il fait une grosse chaleur de 3°C et le rhabillage se fait en un éclair.
TPST8 heures
Dimanche
On se lève vers 9H30, on petit déj et on part à la Malène pour nettoyer le matos. il fait toujours aussi froid
et l’eau de la rivière n’est pas là pour nous réchauffer (un truc de ouf sans les gants et des trous dans les bottes).
On sonne le départ vers 15H20 et Jean Louis retrouve son véhicule préféré là où il l’a laissé.